Qu'emporter en Trek ?

T-Shirts

Le vêtement de base en trek. Les modèles en fibres synthétiques, hydrophobes, éloignent la transpiration du corps (principe de la couche interne) et sèchent facilement s'ils sont mouillés. Seul inconvénient : leur odeur une fois qu'ils ont été imprégnés de transpiration. Les modèles en coton sont d'avantage conseillés pour les fortes températures : la transpiration est cette fois conservée contre le corps et son évaporation rafraîchit celui-ci. Si vous ne lavez pas, emporter un T-Shirt par jour (ou plus !) vous ferait un sac gros et lourd : comptez en un pour trois jours (avec un petit supplément pour les jours de voyage, transfert ou tourisme "hors trek").

Sous-vêtements

Mêmes commentaires que pour les T-Shirts pour ce qui est du matériau et de la quantité à emporter. Lors du choix, pensez avant tout au confort : il faut éviter l’irritation que peuvent provoquer les longues marches d’un trek.

Chemise à manches longues

Une chemise à manches longues rend des services dans de multiples circonstances où le T-Shirt ne convient pas : protection contre les moustiques au bivouac le soir, protection contre le soleil en cas d'allergie ou de menace de coup de soleil sur les bras, protection contre une végétation "agressive"... Il existe des modèles spécial trek.

Veste polaire

Absolument indispensable, sauf dans les treks les plus chauds, elle isole du froid extérieur tout en laissant passer l'humidité du corps (principe de la couche médiane). Pour ce qui me concerne, les modèles les plus chauds sont les meilleurs. Elle peut être utilisée pendant la marche en climat très froid ou le soir quand la température est plus raisonnable. Comme une veste polaire peut être assez encombrante, on la met dans un sac de compression qui permet de chasser l'air et réduire son volume.

Micro-polaire

Moins épaisse que la polaire classique (et n'ayant généralement pas une fermeture éclair qui court sur toute la longueur du vêtement), la micro-polaire permet d'adapter sa tenue quand la température baisse sans être très froide. Elle est également peu encombrante dans le sac à dos et est souvent suffisante quand on est réchauffé par l'effort de la marche.

Veste soft-shell

Pas vraiment imperméable mais déperlante, n'arrêtant pas aussi bien le vent qu'une veste goretex mais respirant beaucoup mieux, moins chaude qu'une polaire mais chaude tout de même, la veste soft-shell est très adaptée pour faire face au mauvais temps... qui n'est pas trop mauvais (après il faut passer aux vêtements de pluie/froid plus classiques). Lorsque le temps est changeant ou lorsque l'on alterne des périodes de marche et des périodes immobiles, je l'ai souvent dans mon sac ou sur moi. Combinée avec une micro-polaire, elle offre une solution extrêmement polyvalente et légère.

Veste et pantalon imperméables

Pas besoin de vous expliquer pourquoi c'est utile. Les tissus Gore-Tex® sont rois pour ces vêtements. Pour le trek, la variété Paclite® est la plus adaptée : leur légèreté et faible encombrement permet de les laisser toujours dans le sac, même s'il fait un grand beau temps, ce qui évite bien des surprises. La combinaison veste + pantalon + protège sac protège mieux de la pluie qu’une cape, surtout s'il y a du vent, mais la cape a d’autres qualités. Il faut sélectionner un pantalon qui peut se mettre et s'enlever rapidement et sans enlever les chaussures (il y en a).

Cape de pluie

Elle est supérieure à la combinaison veste + pantalon + protège sac pour les pluies intermittentes et lorsqu’il n’y a pas trop de vent et/ou qu’il ne fait pas trop froid : on peut la mettre et la retirer rapidement, elle est plus aérée et favorise moins la transpiration et elle protège le sac à dos ainsi que le matériel photo que l’on a sur soi.

Pantalons de marche

Leur principale qualité doit être de sécher rapidement s'ils sont mouillés. Leur épaisseur devrait dépendre du climat, mais je préfère mettre des collants chauds sous des pantalons légers en cas de treks effectués dans des zones froides. Prendre un pantalon par semaine de trek tout en étant conscient que vous allez sans doute tomber dans une flaque de boue le lendemain du jour où vous aurez changé votre pantalon ... la fameuse loi de Murphy. Et après tout, marcher avec un pantalon sale n'a jamais tué personne (si vous n'êtes pas anti-lessive en trek, vous pouvez aussi laver, voir "matériel de lessive"). Je préfère dans tous les cas les pantalons aux shorts (protection contre le soleil et la végétation "agressive", respect des coutumes locales...) mais je ne vous empêche pas de prendre de ces derniers également.

Vêtements de ville

Dans le trek, il n'y a pas que du trek, et quand vient le moment de retourner à la civilisation, il vaut mieux prendre des vêtements qui seront propres (pas sûr que vous en ayez de reste après un trek engagé) et qui ne vous classent pas forcément comme un trekkeur. L'expérience me dicte de conserver des vêtements de "retour" que l'on ne met qu'avant de monter dans l'avion : le ketchup dans un restaurant le dernier soir du voyage peut s'avérer tout aussi salissant que plusieurs jours de marche dans les pires conditions météo. Pour toutes les "escapades citadines" pendant le voyage, je préfère utiliser des vêtements de trek surnuméraires qui peuvent ainsi également servir de vêtements de secours au cas où. Lors du voyage aller, mettre obligatoirement une tenue de trek complète (y compris les chaussures) : si le bagage enregistré en soute se perd, cela vaut mieux que de marcher ensuite en tenue de ville.

Ceinture

Sans commentaire autre que : légère, comme tout le reste.

Maillot de bain

Cela ne prendra pas de place et n'est pas très lourd. Non seulement vous pourrez l'utiliser pour vous baigner, si l'occasion se présente, mais il vous servira également aux bivouacs pour vous laver dans la rivière ou le lac, si vous ne trouvez pas de coin parfaitement isolé, en évitant d'offenser la pudeur des autochtones ... ou la vôtre, suivant le cas.

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Bonnet

A prendre systématiquement dans le sac lorsque l'on passe une certaine altitude. Un modèle Windstopper® et qui couvre les oreilles est un plus.

Gants

Également à prendre systématiquement dans le sac lorsque l'on passe une certaine altitude. La question est : quel modèle choisir ? N'oubliez pas que vous aurez certainement à utiliser vos gants alors qu'il pleut ou qu'il neige ; il sera alors intéressant d'avoir des gants avec une membrane extérieure aussi imperméable que le reste des vêtements que vous porterez. Si vous pensez que vous allez affronter de très basses températures, n'hésitez pas à emporter deux paires de gants : une plus légère qui vous permettra plus ou moins de manipuler des objets et une paire de moufles réellement chaudes qui vous rendra incapable de la moindre manipulation mais qui seule pourra maintenir vos mains à la bonne température par grand froid. En parlant de manipuler des objets avec des gants : certains modèles permettent de retirer la moufle pour découvrir le bout des doigts seulement. Une autre technique consiste à porter des gants très fins en dessous de votre paire habituelle. Si vous avez besoin de prendre une photo, retirez la paire extérieure.

Foulard

Tant pis, c'est de la pub, mais prenez un BUFF®, même s'il ne fait pas froid. Il a de multiples utilisations, mais même comme simple foulard il est plus pratique et léger que n'importe quelle alternative.

Cagoule

Seulement en cas de très grands froids (milieu arctique ou très haute montagne). La plupart des modèles sont fermés au niveau du nez, ce qui fait que l'air expiré, chargé de vapeur d'eau sort au moins partiellement par les trous pour les yeux avec pour conséquence une réduction assez rapide de la visibilité pour les porteurs de lunettes. Il existe des modèles avec une ouverture pour les narines, mais ils sont difficiles à trouver.

Lunettes de ski

Elles sont utiles dans deux milieux très différents : pour continuer à voir quelque chose autour de soi quand on traverse une tempête de neige (milieu arctique ou haute montagne) et pour la même raison quand on traverse ... une tempête de sable (dans le désert donc). À noter qu'il existe des modèles pour les porteurs de lunettes.

Sous-vêtements chauds

Composés de hauts à manches longues et collants, ils sont en matériaux synthétiques ou laine. Ils remplacent les sous-vêtements classiques pour les grands froids. Ils peuvent également, sur des treks aux températures moins extrêmes, servir de pyjama la nuit.

Pantalon d'hiver

C'est un pantalon plus chaud que les pantalons de trek classiques, il sèche rapidement et est déperlant. Il permet de marcher dans la neige ou lors de grands froids.

Collant chaud épais

Porté entre des collants classiques et un pantalon il est l'équivalent de la couche médiane (veste polaire) pour le bas du corps. Il renforce l'isolation d'un pantalon trop fin et permet, en le mettant ou en le retirant de réguler sa température suivant la température de l'air, le vent et l'effort.

Doudoune

La doudoune n'est pas à utiliser la journée lorsque vous marchez (vous auriez trop chaud) mais le soir au bivouac. A prendre absolument si vous pensez que certains bivouacs risquent d'être froids : n'avoir d'autre choix, une fois la marche finie, que de se mettre dans son duvet pour ne pas greloter est une façon peu plaisante de passer ses soirées. Prendre un modèle avec capuche et qui se compresse dans un petit sac.

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Chapeau, casquette, bob

Absolument indispensable : les citadins que nous sommes oublient trop souvent à quel point le soleil peut être agressif ... quand on ne peut s'y soustraire pendant plusieurs heures (et quand on marche, à moins d'être dans une forêt, on ne peut vraiment pas s'y soustraire). Les chapeaux à larges bords protègent mieux, mais ils sont difficiles à ranger dans un sac pendant le voyage en avion ou quand il n'y a pas de soleil.

Chèche

Si vous allez dans le désert, le chèche est vraiment le couvre-chef à utiliser. Ce n'est pas un hasard si les peuples du désert l'utilisent. Vous pouvez l'acheter dans votre pays avant de partir : cela ne vous empêchera pas d'en acheter un sur place également, mais il aura un contact plus doux sur la peau (lavez le plusieurs fois si ce n'est pas le cas). Dans les deux cas, il faut qu'il soit long : oubliez les modèles qui servent d'écharpe "branchée" de nos jours, et ne considérez pas cinq mètres comme excessif. Quand vous saurez l'enrouler autour de votre tête, vous comprendrez pourquoi. En parlant de l'enrouler, vous pouvez chercher sur le net un des nombreux sites qui vous apprennent à le mettre et vous exercer ensuite devant un miroir. Très utile une fois arrivé sur le terrain !

Lunettes de soleil

Comme presque tout ce qui est dédié à la protection contre le soleil : absolument indispensable. Si vous allez marcher dans des lieux où le soleil est intense et susceptible de se réfléchir sur un sol clair (neige, sable...) prenez des lunettes de glacier qui vous offriront une protection supérieure. Les personnes portant des lunettes correctrices auront le choix entre se faire faire une paire adaptée à leur vue ou ajouter des sur-lunettes solaires (aucune de ces options n'étant parfaite).

Nettoyant lunettes

Les lunettes ont tendance à se salir, donc il faut bien les nettoyer. Les porteurs de lunettes de vue connaissent bien cette corvée. Eviter les lingettes dédiées à cet usage, même si vous en utilisez au quotidien : il en faudrait beaucoup pour tout le trek et vous seriez tentés de les jeter sur place. Les atomiseurs de liquide nettoyant contiennent des matériaux inflammables et sont donc interdits dans les avions. Un carré de microfibre dont vous humecterez un coin fera l’affaire.

Crème solaire

Un autre élément indispensable pour se protéger du soleil. N'hésitez pas à prendre un indice de protection fort, mais pas besoin de prendre un gros et lourd conditionnement que vous allez trainer dans votre sac toute la journée.

Stick lèvres solaire

Je l'utilise rarement, mais pour les personnes qui ont les lèvres sensibles...

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Sac à dos journée

Je recommande une contenance de 30 à 45 litres avec un dos, une ceinture et des bretelles bien adaptés au portage (essayez le). La contenance pourrait vous sembler trop importante, mais elle vous permettra de porter de la nourriture pour le repas du midi s'il n'y a pas un moyen de portage dédié à cet effet. Dans les cas où le pique-nique du midi n'est pas préparé à l'avance et réparti en portions individuelles, chacun doit prendre un ingrédient, et dire tous les jours "moi je ne peux rien prendre" car vous avez un sac très petit est une manière d'être rapidement très impopulaire. La ceinture matelassée permet de faire porter le poids de son sac sur les hanches et pas sur les épaules en serrant la ceinture et en détendant les bretelles, un confort bienvenu pour une marche de plusieurs heures avec une charge pas si légère.

Sac de voyage

90 ou 100 litres environ est une bonne capacité. Plus et il sera difficile de manipuler un sac a moitié vide, moins et vous risquez d'être à court de place. Les agences de trek recommandent fortement un sac de voyage souple, sans roulettes et qui s'ouvre dans la longueur. Il y a des raisons à cela. Les bagages doivent souvent être hissés sur le toit d'un véhicule, et la personne qui est sur le toit pourra attraper un sac quelque soit le coté qui lui est présenté. Ce n'est pas le cas des valises. Une valise augmentera également considérablement le poids, et même si elle a des roulettes, il y aura bien des moments où il faudra la porter. Les sacs qui s'ouvrent par une extrémité (sac marin ou sac à dos) ne permettent pas d'accéder rapidement à toutes ses affaires (il est bien connu que ce que l'on recherche est toujours au fond). Les sacs à dos ont également quantité de sangles qui ont la fâcheuse habitude de se prendre dans les convoyeurs de bagages des aéroports. Les bagages sont suffisamment égarés par les compagnies aériennes sans ajouter de bonnes raisons à cela soi-même. Les sacs de voyage à roulette sont à éviter pour deux raisons. D'abord, les roulettes vont souvent avec une armature qui relie les roues et la poignée et cette armature ajoute au poids du bagage, ce qui sera un inconvénient quand vous ne pourrez utiliser les roulettes et devrez le porter. Ensuite, les roulettes et l'armature peuvent blesser le dos des animaux de bât ou ... des porteurs. Le modèle idéal pour le trek est un sac de voyage taillé dans un matériau étanche semblable à la toile cirée car vos sacs ont toutes les chances de prendre la pluie, sans que l'on puisse les abriter, à un moment ou à un autre pendant le trek ou le voyage. Il devra également avoir des bretelles que l'on peut utiliser pour le porter comme un sac à dos mais que l'on peut retirer (ou replier) ensuite. Beaucoup de marques proposent ce genre de sac. Leur conception a toutefois un petit inconvénient. La fermeture éclair en U qui permet de les ouvrir est protégée en cas de pluie par un rabat. Cela fonctionne bien si votre sac est posé à plat sur le sol, mais s'il est posé sur le côté ou lorsqu'il est sanglé sur le dos des animaux, l'eau va ruisseler le long de la paroi, sous le rabat et entrer dans le sac par la fermeture éclair qui n'est pas étanche. Le plus amusant est que les coutures du fond du sac sont absolument étanches, ce qui fait qu'une fois entrée l'eau ne sortira plus ! Ce problème est rare mais il arrive : pensez à utiliser des sacs étanches dans le grand sac pour le matériel que vous voulez garder au sec. Petit rappel concernant le sac : même si les compagnies aériennes limitent le poids à 20kg, il faut de votre coté impérativement limiter son poids à celui ... que vous êtes capables de porter. Une dernière astuce : prenez si c'est possible une couleur inhabituelle et si ce n'est pas possible, nouez un tissu de couleur vive au sac. Cela évitera à vous où à d'autres personnes de prendre un sac qui ne vous appartient pas sur un convoyeur à bagages dans un aéroport (le nombre de marques et de couleurs semble assez réduit, et tous les sacs se ressemblent).

Cadenas

Quand on voit à quel point il est aisé d'ouvrir un sac par sa fermeture éclair à l'aide d'un simple stylo bille, pas la peine de se fatiguer à utiliser cet accessoire, mais certaines agences vous le recommandent néanmoins, pour leur tranquillité d’esprit ou pour les assurances, j’imagine.

Etiquettes bagage

Utilisez de préférence celles données par l'agence : elles permettent d'identifier les bagages du groupe d'un seul coup d'œil lors des transferts. Enlevez-les en trek car elles sont assez fragiles.

Petit sac à dos pliant

Lors des déambulations citadines qui précèdent ou suivent les treks, vous aurez certainement quelques affaires à prendre sans pour autant vouloir utiliser votre sac à dos de trek, trop lourd et encombrant. De petits sacs à dos très légers et qui se replient dans une poche existent pour cela. Cela peut aussi vous servir à alléger votre grand sac en laissant dans un hôtel où vous allez revenir au retour quelques affaires dont vous n'aurez pas besoin pendant le trek.

Sacs étanches

Ces sacs, que l'on trouve dans les boutiques d'accessoires de randonnée, ont deux usages. Ils permettent de ranger le matériel encombrant qui ne doit absolument pas être mouillé (votre sac de couchage par exemple), et ce même si votre grand sac de voyage n’est pas parfaitement étanche. Ils permettent également de ranger le linge sale que vous aurez porté pendant plusieurs jours de trek sans que son odeur n'envahisse votre sac, votre tente puis votre chambre d'hôtel.

Sacs congélation

J'ai toujours mis toutes mes affaires dans des sacs de congélation avec fermeture "zip". Cela a plusieurs avantages. Ces sacs sont assez étanches et si de l'eau arrive à pénétrer dans votre sac de voyage malgré les précautions prises, cela limite les dégâts. En chassant l'air de ces sacs avant de les fermer, on limite le volume de certains vêtements gonflants et ils se froissent moins. Cela permet également de classer les vêtements ou objets par catégorie et de les retrouver plus facilement lors des séances de recherches frénétiques qui ne manqueront pas de survenir. Prendre des modèles solides. Ils sont très légers et n'encombrent pas. Prenez quelques sacs supplémentaires pour ramener vos ordures non biodégradables au lieu de les jeter sur place.

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Chaussures de randonnée

Sans commentaire

Sas à chaussures de rando

En vente dans les magasins de matériel de randonnée, ces sacs vous permettront de mettre des chaussures sales dans votre sac de voyage… et de ne pas subir leur odeur si vous êtes dans un endroit clos.

Lacets de rechange

Plus ou moins lourdes/résistantes/étanches suivant la difficulté du trek et votre goût.

Chaussures tige basse et leur sac

Pour le soir et la ville. Prenez modèle qui vous permette de randonner : elles vous serviront de paire de secours.

Sandales et leur sac

Prenez des sandales pour le soir s’il va faire chaud et pour la traversée des rivières à gué s’il y en a.

Chaussettes de marche et pour le soir

Les chaussettes spéciales pour le trek sont un peu chères, mais évacuent bien l’humidité du pied. On peut même mettre par mégarde le pied dans l’eau et repartir… aussi sec après les avoir essorées.

Guêtres

Si vous devez marcher dans la neige pendant une partie du trek, cette neige va entrer dans vos chaussures ou traverser cette chaussure si vous marchez longtemps dans la neige. Un modèle qui couvre le bas de votre jambe et le dessus de la chaussure s’impose. Dans le désert, un modèle qui couvre juste le haut de la chaussure empêche le sable de rentrer.

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Sac de couchage

Comme vous n’aurez pas à le porter dans un sac à dos, préférez un modèle en fibre synthétique : il restera chaud même s’il est humide (ce qui risque d’arriver car pour des raisons pratiques, la plupart des bivouacs sont près d’une rivière). Il faut quand même éviter qu’il soit mouillé si le sac de voyage prend la pluie, cela fait donc partie de ce que vous devez mettre dans un sac intérieur étanche comme indiqué dans la section « portage ».

Drap de sac

Le lavage d’un sac de couchage étant délicat, il vaut mieux éviter de le salir, et donc utiliser un drap de sac.

Matelas

Des matelas sont quelque fois fournis, mais ils ne sont pas toujours très bons. Les modèles de matelas autogonflants (ou gonflables adaptés à la randonnée) sont légers, peu encombrants et très confortables.

Oreiller

Un modèle de camping n’est pas indispensable (vous pouvez utiliser des vêtements comme oreiller) mais bien utile pour dormir confortablement.

Couverture « de survie » épaisse plastifiée

Lors de certains bivouacs, le sol est très humide et ce genre de couverture peut vous isoler de cette humidité.

Bouchons d’oreille et masque de sommeil

Si vous n’êtes pas habitués à dormir sous tente, les bruits de la nature peuvent vous réveiller, et c’est sans parler des chiens et autres coqs. Ces accessoires aident à passer une bonne nuit sans avoir les mêmes effets délétères sur l’organisme que les somnifères. Vous pouvez également vous en servir pour les longs voyages en avion.

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Gourdes

Lors d’un trek l’eau, prise dans la nature, doit être désinfectée ou filtrée. Après des années d’utilisation de pastilles désinfectantes qui donnent un goût infect à l’eau, je me suis décidé à passer aux gourdes avec filtre incorporé. Les journées de marche chaudes et sans eau nécessitent d’emporter 3 litres et les gourdes avec filtre ont une petite contenance, je prends donc également deux gourdes pliantes. Elles permettent de prendre une quantité suffisante si besoin, et ne prennent ni place ni poids si elles ne sont pas nécessaires.

Montre

Pas totalement indispensable… sauf si l’on se donne rendez-vous après la visite d’un village.

Papier toilette

Emportez-en toujours une petite quantité dans le sac à dos pour la marche. Il serait dommage de ne pas en avoir en cas de besoin. D’une manière générale, n’hésitez pas à en prendre plus qu’il ne semble nécessaire : une soudaine diarrhée peut notablement augmenter votre consommation.

Couteau ou outil multi-usages

Si vous dormez sous tente, ce petit accessoire est toujours utile pour couper une branche gênante, réparer un arceau, ouvrir une boite de conserve…

Lampe frontale

Surtout utile le soir, mais un modèle léger dans le sac ne fait pas de mal (visite de grottes, arrivée tardive au camp…)

GPS

Pas indispensable, bien sûr, mais la lecture du chapitre GPS, photographie et géolocalisation vous apprendra pourquoi j’aime ces joujoux.

Trousse de premiers secours et couverture de survie

La trousse contiendra un extrait de la pharmacie que vous avez dans votre grand sac et que vous pouvez avoir à utiliser pendant la marche (pansements anti-ampoules, antalgique, pansements et compresses désinfectantes…). Je ne me suis jamais servi de ma couverture de survie, mais on ne sait jamais.

Désinfectant pour les mains

Ces produits ne sont pas innocents, mais entre cela et manger avec des mains sales…

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Livre électronique

Si vous êtes comme moi de grands lecteurs, prendre assez de livres pour un long voyage ne sera pas forcément possible. Mon salut est venu de ces petites tablettes à encre électronique : petites, légères, et que l’on peut utiliser un mois complet sans recharger. Certaines sont mêmes étanches.

Smartphone et écouteurs

Comment se passer de ces petits outils à tout faire ? Pour écouter de la musique, comme appareil photo ou caméra de secours, pour reconnaître les étoiles, se retrouver dans une ville, identifier les sommets… Si votre smartphone n’est pas étanche, trouvez un étui qui le soit.

Batterie externe smartphone et câble de recharge

Utiliser un panneau solaire pour recharger un smartphone est illusoire. Une bonne batterie chargée à bloc avant le départ vaudra mieux.

Adaptateur pour prise électrique, multiprise et chargeur USB

Renseignez-vous sur le type de prise utilisé dans le pays avant de partir. Si vous trouvez une prise électrique en cours de trek, il est possible qu’il n’y en ait qu’une pour tout le groupe. Pensez aux autres en prenant une multiprise.

Lessive, corde à linge et pinces

Seulement si faire de la lessive pendant le trek ne vous dérange pas.

Trousse à couture

Pour les urgences.

Lunettes de vue de secours

Si vous avez des lunettes de vue, ce serait tout de même dommage de voir une partie de votre voyage flou si vous les cassez ou les perdez.

Siège pliant

Si le trek comprend beaucoup de bivouacs, que le prestataire local ne fournit pas de chaises ou tabourets pliants et que vous devez vous asseoir par terre, cela peut être pénible à la longue si vous avez mal au dos. Il existe des sièges simplement constitués de tissu, baguettes et sangles qui ne pèsent rien, se posent à même le sol, mais soulagent considérablement le dos.

Mouchoirs papier

Un trek sans un nez qui coule n’est pas un trek.

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Trousse de toilette

Brosse à dents et dentifrice

J’ai essayé presque tous les modèles de camping pliables ou avec dentifrice intégré et aucun n’a tenu la route. Une brosse normale convient mieux. Pour le dentifrice, prendre de petits tubes.

Fioles de savon liquide et shampoing

On trouve de petites fioles dans les magasins de camping et elles permettent de prendre la quantité nécessaire plutôt qu’un conteneur du commerce qui pèsera beaucoup trop. Un conseil : prenez deux fioles, il est facile d’en perdre une.

Peigne et miroir

Nécessaire de rasage

À ceux qui qui se rasent habituellement avec un rasoir mécanique, je conseille de passer au rasoir électrique à piles : la logistique à mettre en œuvre pour une rasage mécanique au camp en fait une tâche difficile (et rare). Si vous utilisez un rasoir électrique, ne laissez pas passer plus de trois jours entre les rasages : les modèles à piles ne fonctionnement pas sur du poil trop long.

Bassine pliante

Se laver DANS un torrent n’est pas une bonne idée : vous allez mettre du savon dedans et les villages en aval qui utilisent cette eau pour boire et cuisiner vont en profiter. Il faut prélever de l’eau dans le torrent à l’aide d’une de ces bassines pliantes que l’on trouve dans les magasins de camping et s’éloigner du torrent pour se laver. L’eau savonneuse coulera alors sur le sol et sera filtrée par lui avant de retourner à la rivière. Éloignez-vous suffisamment pour vous retrouver en dehors de la zone de crue.

Éponge

Utiliser une éponge pour se laver permet de la gorger d’eau puis de la presser pour laisser couler l’au sur soi. Une sorte de micro-douche donc. C’est très pratique avec la technique de la bassine expliquée ci-dessus et, lorsque l’on se lave avec l’eau d’un torrent glacé, c’est moins désagréable que le fait de se vider une bassine sur la tête.

Serviette

Utiliser les modèles légers et séchant vite que l’on trouve dans les magasins de camping.

Sac à affaires humides

Quand vous devez mettre dans le grand sac des affaires encore humides, il est bon d’avoir un sac qui permettra de ne pas mouiller le reste du contenu du grand sac, mais tout de même assez aéré pour permettre aux affaires de sécher un peu. Cela peut aussi être un compartiment séparé du grand sac.

Lingettes

Si vous en prenez, ne les jetez surtout pas après usage et ne les jetez pas au feu car elles ne brûlent pas. Elles ne sont pas biodégradables (même si c’est indiqué) et il n’y a pas plus polluant ! Même si cela vous semble ridicule, ramenez-les avec vous. Globalement, elles sont à déconseiller, mais quelquefois l’absence d’eau ou des températures extrêmement basses ne laissent pas le choix pour se laver.

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Boîte à pharmacie

Plutôt que prendre une trousse à pharmacie, je vous conseille une boîte plastique alimentaire. Si votre grand sac est traité rudement, cela protègera mieux le contenu.

Médicaments

Les agences de trek ont tendance à vous donner une liste de médicaments à prendre très importante de nos jours. C’est tout juste si on ne vous demande pas une trousse chirurgicale. J’imagine que c’est pour se dédouaner au cas où vous auriez un problème et pour éviter que le réceptif local n’ait une pharmacie qu’il pourrait avoir du mal à se procurer sur place. Le problème est que vous ne saurez probablement pas quand prendre la plupart des médicaments que l’on vous demande d’emporter et qu’ils sont donc absolument inutiles. A vous de voir…

Désinfectant

Pour les petites plaies.

Pansements adhésifs

Pour les petits bobos.

Pansements anti-ampoules

Il y a des chances que ceux-là soient utiles.

Répulsif anti-insectes

S’il y en a (des insectes).

Traitement antipaludéen

S’il est recommandé pour le lieu où vous vous rendez et le moment où vous vous y rendez.

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Reportez-vous à la page sur la photo en trek de ce site.

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Sac banane

Pour emporter tous les objets précieux et dont vous pouvez avoir besoin immédiatement, pendant les déplacements (papiers, argent, téléphone…). Il existe des modèles antivol qui ne sont pas pour autant des coffres forts, mais qui sont rassurants.

Pochette étanche au format passeport

Pendant le trek, vos biens les plus précieux (passeport, argent, billets) peuvent être exposés à l’humidité (pluie, rivière, transpiration) et ils n’aiment pas ça.

Pochette étanche grand format

À mettre dans le grand sac, pour tous vos documents non essentiels.

Portefeuille

Modèle résistant, pour l’argent que vous utilisez au quotidien.

Passeport

Carnet de vaccination

Si exigé.

Argent liquide

Carte de crédit internationale

S’il y a des distributeurs dans le pays de destination.

Photocopie des papiers

À ranger dans un endroit différent de celui où sont rangés les papiers. En cas de vol de ces papiers, cela facilite les démarches.

Billets d’avion

Titres de transport dans votre pays d’origine

Si vous n’habitez pas près de l’aéroport d’origine.

Documents divers

Fournis par l’agence : police d’assurance, programme du voyage…

Guides de la région visitée

Souvent, en trek, ils couvrent beaucoup plus que la région visitée. On peut aussi se le procurer sous forme de livre électronique et le lire sur son téléphone ou sur un lecteur de livres électronique. C’est moins lourd.

Cartes de la région visitée

Il n’est pas toujours évident de trouver pour son pays de destination des cartes qui aient une échelle adaptée à la pratique du trek. On peut aussi charger des cartes électroniques dans un GPS (voir page sur la cartographie en trek).

Enveloppes

Si pratique pour donner un pourboire aux équipes locales.

Les clefs

Ce n’est pas vraiment un document, mais un jour il faut bien rentrer chez soi (soupir).

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